vendredi 28 avril 2017

MONSIEUR VIRLOGEUX ,  INSTITUTEUR A  FRANCHESSE

Je racontai , il y a quelques temps dans un article , le mariage peu banal des trois filles PAILLERET dans les année 30 ( cf mon article :jour d’hyménée à Franchesse ). J'ai eu envie de vous faire partager la belle histoire de Louis , Octavie et de leur fils Georges VIRLOGEUX , une famille d'instituteurs à FRANCHESSE , au début du siècle dernier .


L'annuaire de l'Allier , pour l'année 1922 ,  mentionne pour notre petite bourgade quelques éléments intéressants , à savoir que FRANCHESSE  , compte 922 âmes , que Gaspard GIRAUD , cultivateur au Mont préside aux destinées de  cette commune , tandis que l'abbé MONTILLON " est aux affaires spirituelles". L'enseignement est confié aux bons soins de mademoiselle FRAGNON pour les filles , madame COURTIAL est responsable de l'école libre ( école privée ) tandis que  monsieur VIRLOGEUX est le maître d'école des garçons. 
Le maître d'école ... Ce terme nous parait bien dépassé aujourd'hui ; pourtant , à cette époque , l'instituteur , dans nos villages , respectable et respecté par ce qu'il représente le savoir et sans doute aussi une forme d'autorité , est l'un des trois piliers , avec le maire et le curé , un  triumvirat   , modèle tricéphale social typique des petits villages d'autrefois. Le maître d'école , parce qu'il doit être un exemple , toujours " tiré à quatre épingles" fait la classe en costume cravate ; bien souvent , il est secrétaire de mairie de son village et rend de nombreux services . J'ai lu , d'après des témoignages , notamment pendant la grande guerre , les services rendus à la population , comme la rédaction de lettres destinées aux soldats du front , aux prisonniers , parce  que la famille ne savait pas ou peu écrire ni même lire parfois et bien d'autres services encore. 
C'est au cours d'une de mes recherches , que je découvre , de façon tout à fait fortuite , un peu de la vie de monsieur VIRLOGEUX , l'instituteur de FRANCHESSE mais aussi surtout grâce aux précieuses informations qui m'ont été transmises par son arrière petit fils Marc.



Louis Hubert Charles VIRLOGEUX est né le 1er  juillet 1873 à GIPCY dans l'Allier. Il est le fils de Charles ( 1848-1901 ) tisserand au bourg de GIPCY et de Anne DURANTHON ( 1853-1934 ) couturière . En 1894 , à 21 ans , il est nommé instituteur adjoint à SAINT-LEON , instituteur à CRESSANGES les années 1895 et 1896 . Le 9 septembre 1896 , il épouse Octavie Clotilde Clémence CHAMPOMMIER ( 1877-1969 ). En 1896 , 1897 il est muté à VILLEFRANCHE D'ALLIER . Le 11 octobre 1897 voit la naissance de son fils , Georges Léon Charles Alexis , qui plus tard exercera lui aussi le métier d'instituteur. Louis VIRLOGEUX  enseigne ensuite  de 1897 à 1905 à SAINT-HILAIRE , de 1905 à 1911 à MOULINS et , de 1911 à 1931 soit 20 années dans notre commune de FRANCHESSE. Vers 1934 , il se retire dans sa  commune natale , GIPCY et continuera d'enseigner comme instituteur honoraire. Il décède le 15 avril 1949 à GIPCY où il est inhumé .






Cette vieille photographie , dont j'ignore la date exacte , ( peut être fin des années 20 , début des années 30 ) a été prise devant l'école des garçons de FRANCHESSE , côté cour ( actuelle salle des fêtes ) . Le vieil escalier de pierre n'existe plus ...  On peut y voir  Louis l'instituteur ( 1873-1949 ) , à ses côtés Octavie ( 1877-1969 )  son épouse , et assise , Anne  ( 1853-1934 ) , la mère de Louis .






Deux portraits magnifiques de Louis Virlogeux et de son épouse Octavie ( collection personnelle de Marc Virlogeux )

Dans la tourmente de la Grande Guerre                                          
Octavie VIRLOGEUX


Octavie  VIRLOGEUX n'était pas institutrice , à son grand dam ( Marie-Camille sa sœur était institutrice ). Cependant , un témoignage précieux , celui de Robert DESTERNES ( un franchessois bien connu des anciens ),  rapporte dans ses mémoires que cette dernière assurait la classe en l'absence de monsieur ROBERT , parti à la guerre. Je vous livre quelques extraits des mémoires de Robert DESTERNES :

Octobre 1914 ( R. DESTERNES, 9 ans ) " puis voici octobre et je retourne à l'école . Monsieur ROBERT , parti à la guerre n'est plus là , c'est Madame VIRLOGEUX qui nous fait la classe..." Antoine ROBERT , ne reviendra jamais . Adjudant au 321e RI , il sera tué d'une balle en plein front à la reprise du fort de DOUAUMONT le 24 octobre 1916. ( cf mon article : mes camarades disparus en 1916 ).
Mars 1915 . " A l'école je suis toujours médiocre et dans les derniers , aussi bien avec Madame VIRLOGEUX qu'avec Monsieur ROBERT."
Puis en juin 1918 : " en juin , nous allons à Bourbon passer le certificat d'études ; nous sommes trois ,HERMAL , MASSERET , et moi ( R. DESTERNES ) , le maître , Monsieur VIRLOGEUX est content ! 

 Les cas d'épouses d'instituteurs non titulaires qui assurent la classe en l'absence de l'enseignant parti au front ne sont pas si anecdotiques que cela ; j'ai retrouvé , dans les archives du conseil général de l'Allier pour l'année 1915 , une dizaine de cas . Bien sûr ces pratiques avaient l'aval du département ; 32 instituteurs étaient mobilisés ( de mémoire ) pour 1915 , et puis Octavie VIRLOGEUX était une femme cultivée et s'occupait déjà bien des enfants pendant les récréations . Elle avait assuré par la force des choses , la classe des "petites sections" de Monsieur ROBERT , tandis que son époux , Louis enseignait aux  classes supérieures jusqu'au certificat d'études primaires .

" Tous , maîtres anciens et maîtres nouveaux , instituteurs et institutrices en exercice ou improvisés , se sont montrés attentifs à remplir les devoirs de leur profession."  écrivait Mr BEC , inspecteur des écoles primaires en août 1915 dans les délibérations du Conseil Général de l'Allier ( voir article ci-dessous ) . Oui , Octavie VIRLOGEUX s'était " improvisée " institutrice , et ce pour le plus grand bien de l'école de FRANCHESSE.



 Outre sa fonction d'instituteur public , Louis  est aussi secrétaire de mairie et s'implique fortement dans les œuvres sociales.  Il sera d'ailleurs récompensé plusieurs fois au cours de sa carrière , comme en attestent les extraits du JO de l'époque .





JO du 18 août 1929





Médaille d'or de la mutualité , JO du 5 février 1931 
Un témoignage : 
Je vous livre ici un beau témoignage que m'a rapporté  Marc VIRLOGEUX :

Par ailleurs, mon frère Denis m'a raconté avoir rencontré il y a quelques années à Gipcy un ancien élève de Louis : il en gardait un excellent souvenir, sa gentillesse faisait qu'il était très apprécié de ses élèves ; cet ancien élève était très fier que Louis lui eut offert une pièce de cinq Francs lorsqu'il avait obtenu le certificat d'études.

Georges VIRLOGEUX  ( 1897/1978 ) 

Georges VIRLOGEUX , fils unique de Louis et d'Octavie , va lui aussi embrasser la carrière d'instituteur et chose très intéressante va faire ses débuts à ... FRANCHESSE .
Poilu de la Grande Guerre , et mobilisé en 1916 ( 19 ans ) , incorporé le 1er janvier 1916 au 22e RIC , ( nommé sergent le 15/01/1917 ) , il combat au Chemin des Dames ( durant la terrible offensive NIVELLE ) ,sera porté disparu ( 12/10/1917 ) puis détenu en captivité en Allemagne du 13/10/1917 au 16/12/1918 , soit plus d'un mois après l'Armistice ! De carrure athlétique et grand sportif , Georges a fait partie de l'équipe de France militaire de rugby.

Georges VIRLOGEUX et l'équipe de rugby ( rang du milieu ,3ème en partant de la gauche ) 

Georges a enseigné à FRANCHESSE où il a fait ses débuts ( 1915 ou 1916 ) , à BEAULON en 1923; c'est le 31 juillet de cette année qu'il avait épousée Jeanne ( 1898-1996 ) , institutrice également à VARENNES SUR TECHE .
Georges et son épouse , Jeanne
 Il enseignera de 1923 à 1928 à MONETAY SUR LOIRE et à CREUZIER LE VIEUX  , puis de 1945 à 1949 à VICHY pour y prendre sa retraite . Il décède le 1er juin 1978 à VICHY , à l'age de 80 ans .
Ayant obtenu son permis de conduire vers 1929 , je vous livre une anecdote que me rapporta Marc , son petit fils sur les conditions d'obtention du précieux sésame :

Pour ce qui concerne le permis de conduire de mon grand-père Georges, il n'y avait pas d'auto-école à l'époque (en tous cas, pas où il habitait), et comme l'examen devait se passer avec sa propre voiture, il avait dû faire le trajet jusqu'à Moulins (j'ai un doute sur son lieu de départ et sur l'année) ; toujours est-il qu'à son arrivée, l'examinateur lui a demandé d'où il venait et comment il avait fait. L'examinateur en a conclu « vous savez donc conduire, vous pouvez rentrer chez vous » et il lui a donné le permis sans autre forme de procès. De fait, Georges n'a jamais « passé le code », et cela se voyait à la façon dont il conduisait dans les années 50 - 60 (je n'en dis pas plus, même s'il y a prescription !).
Je crois que sa première voiture était une Peugeot ; il a eu aussi une voiture de fabrication « Le Zèbre ». L'une de ces deux voitures perdait de temps en temps une de ses roues et il fallait courir après pour la rattraper ! Je n'ai malheureusement aucune trace écrite de ces événements qui font partie de la tradition familiale."


je ne terminerai pas sans vous livrer ces quelques lignes , tirées des mémoires de Robert DESTERNES  en 1913 : " L'âne ne peut faire que 6 km l'heure de moyenne ; pourtant , des engins nouveaux , les vélos et surtout les autos vont beaucoup plus vite , les autos peuvent rouler jusqu'à 30 à l'heure , c'est fou ! Et puis j'entends parler des avions , c'est formidable , le monde est en plein essor scientifique." Cela en dit long sur les performances automobiles de cette époque !

Alexandre Cornieux


Sources : AD 03 , BNF (  Journal Officiel , délibérations du Conseil Général de l'Allier , année 1915)
Remerciements : merci à Louis Delallier ( annuaire de l'Allier 1922 ), André Despret ( mémoires de Robert Desternes et authentification du lieu de prise photo ) . Un grand MERCI à Marc Virlogeux pour son aide (  documents , anecdotes et crédits photographiques ) .


mardi 18 avril 2017

LES FOUILLES DE 1871 


En 1871 , des travaux sont engagés dans la vieille église Franchesse. Le vieux carrelage en terre cuite doit être changé ; il sera remplacé par un dallage en pierre de Volvic , toujours en place. Victor Jouannet , curé de Franchesse profite de l'occasion pour y pratiquer des fouilles. Il fera des découvertes d'une grande importance archéologique et fort heureusement pour nous , laissera de précieuses notes . L'abbé Bletterie féru d'archéologie , curé de La Prugne , mais qui en 1870 était curé de Couzon , assiste également aux fouilles .  Les deux hommes découvrirent , à l'entrée de la chapelle de la Sainte Vierge ( autrefois chapelle Sainte Radegonde , cela a son importance ) , une dalle funéraire en calcaire blanc " gravée en creux à l’effigie d'un seigneur de la maison de Franchesse , représenté tête nue ,revêtu d'une longue robe ,ayant à senestre un grand écusson à la fasce  engrelée,datée vraisemblablement de la fin XIVe début XVe siècle. Il est intéressant de noter qu'une deuxième dalle funéraire fut trouvée et utilisée pour la construction d'une maison proche de l'église par un propriétaire! ( vraisemblablement maison n°2 place de l'église) . Cette dalle se trouve actuellement à l'entrée de l'église , adossée contre le mur nord.


cette dalle "mutilée" lors de son excavation , ne révèle ses secrets que lorsqu'on la contemple de près !


De nombreux seigneurs de Franchesse furent inhumés à l'intérieur de l'église , et ce jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. J'ai trouvé la trace , dans les registres paroissiaux , de l'inhumation dans la chapelle St Abdon et Sennen ( actuelle chapelle St Joseph ) du noble seigneur de Méchatin de Chambaud âgé de vingt sept ans .
Mais une découverte encore plus intéressante , puisqu'elle remet en cause  l'origine même de la construction de l'église attise la curiosité des deux ecclésiastiques : à un mètre environ dans le sol , reposent de nombreux cercueils en pierre calcaire et creusés en forme d'auge, 


EXEMPLE DE SÉPULTURES MÉROVINGIENNES 
L'abbé Bletterie rapporte  dans ses note :" ces cercueils en forme d'auge sont moins larges vers les pieds que vers la tête ,et fermés , les uns par une dalle plate , les autres par un couvercle légèrement prismatique . La partie étroite , ou des pieds était tournée vers le soleil levant ". L’ecclésiastique érudit pense que ces tombes datent de l'ère romane primitive , du Ve au Xe siècle : " Ce qui le fait supposer dit-il ,c'est qu'une de ces tombes a été brisée pour faire place aux fondations du pilier septentrional de l'église .   Le mortier de ces antiques fondations  recouvre l’extrémité du cercueil brisé et y adhère . Seconde raison : les cercueils des siècles suivants ont souvent à l'intérieur une cavité circulaire ou deux arêtes en pierre ménagées à l’extrémité du coffre pour recevoir la tete , tandis que les cercueils de Franchesse sont dépourvus de ces arêtes." 

Comme l'église de Franchesse a été édifiée au XIIe , ou au commencement du XIIe siècle , il apparaît évident que ces antiques sépultures sont bien antérieures à la construction de l'église .
L'abbé Bletterie complète dans ses notes : " ces tombes sont  enfouies à un mètre en dessous du sol , ( donc peu profondes comme à l'époque mérovingienne ) et le coté de la tête est plus élevé que celui des pieds , sont orientées vers un gros mur , qui a été découvert dans le chœur de l'église actuelle  et qui semble avoir appartenu à l'église primitive " .

En conclusion , notre belle église Saint Etienne , semble avoir été bâtie sur les antiques fondations d'un sanctuaire mérovingien ; l'église primitive , hormis les murs d'une hauteur modeste devait être   essentiellement en bois ; la datation des tombes du Ve au Xe siècle estimée par Jean Bletterie et Victor Jouannet est très cohérente; mais plusieurs indices , notamment le passage de l'ermite Saint Léopardin sur notre terre vers 530 ,  et la traversée du Bourbonnais de Radegonde de Thuringe , épouse de Clotaire Ier , qui prêcha la bonne parole sur la terre de Franchesse , vers l'an 570 , et  qui laisse trace de son passage par la dévotion de ses habitants , avec la chapelle Sainte Radegonde au lieu-dit la Chapelle à Franchesse , et dans l'église nommée aujourd'hui chapelle de la Sainte Vierge semblent nous faire penser que l'église primitive daterait du VIe siècle.

Alexandre Cornieux

dimanche 2 avril 2017

LE CHÂTEAU DU  PONTET ET SA CHAPELLE




" Il est construit dans un fort joli site , au sommet d'un petit mamelon formé par un soulèvement qui s'est produit au centre d'une riante vallée" écrivait il y a déjà  bien longtemps , non sans poésie , Louis Ernest La Coutûre maire de Franchesse*. 
Situé à environ trois kilomètres , au sud est du bourg de Franchesse , le château du Pontet daterait dans sa forme primitive du XIVe siècle. Il a été rebâti depuis , par le propriétaire de l'époque Jean-François Léveillé , ( maire de Franchesse de 1840 à 1860 )  au début du XIXe siècle.
Il fut le siège d'une importante seigneurie et dirigé successivement par de nobles et puissantes familles : les seigneurs de Lestang , de Malgilbert , de Mercy , fut propriété de Anne d'Amour , noble dame , épouse et veuve de Messire Louis Barde , des seigneurs de Guillonet , de Lapelin , des Boüys de Salbrune...

Il est important de noter que le château du Pontet a conservé son chartrier ( enfin conservé d'après les documents de 1891! ), sorte de salle des archives à l'époque féodale , dans lequel étaient entreposés des documents précieux et historiques , les terriers ( actes notariés) rédigés par les feudistes ( juristes en droit féodal ).

De ces précieuses archives apprend on que le terrier le plus ancien et daté du 4 mars 1550 , fait état du premier propriétaire de la seigneurie du château , Messire Antoine de Lestang.
Un autre document précieux et intitulé " Abrégé chronologique de la seigneurie du Pontet et dépendances " renferme des notes manuscrites faisant état de " réflexions fort curieuses" sur le chapitre de Notre-Dame de Moulins et le vœu qu'un évêque fût placé à sa tête et organise un diocèse. 

C'est grâce à ce document qu'on apprend que la terre du Pontet a appartenu aux seigneurs successifs cités plus haut.

LA CHAPELLE SAINT-PIERRE DU PONTET 

Cette chapelle dédiée à Saint-Pierre date également du XIVe siècle. Au XIXe siècle , elle servait de buanderie et même de boulangerie ! Il reste encore dans un mur , une petite niche triangulaire qui servait sans doute à recevoir les burettes lors de l'Eucharistie. On a trouvé aussi , sur le nu d'un mur des lettres gravées , à droite de la porte , initiales  qui font penser d'après Ernest La Coutûre , à l'inhumation de deux jeunes enfants de la famille des Boüys de Salbrune. Enfin , au sol on peut apercevoir deux croix formées avec des carreaux qui semblent indiquer l'emplacement des corps.

Au XVIIe siècle , la terre du Pontet fut vendue et la chapelle abandonnée pendant quinze ou seize ans.Le 26 novembre 1649 , les trois vicaires capitulaires de Bourges ,le siège archiépiscopal étant vacant , accueillirent favorablement  la requête de Dame Marie Pion , épouse de noble Gilbert barbe , seigneur du Pontet , contrôleur général au bureau des finances de Moulins , qui demanda que le " service divin" fût rétabli et célébré dans la chapelle du Pontet. ( d'après les archives du château du Pontet relevées par Nicolas Soulier , curé de Franchesse et Ernest de La Coutûre ). Nul doute que sa demande fut acceptée!
J'ai eu la chance , il y a une vingtaine d'années de visiter cette chapelle et d'attester de la présence de ces croix au sol et de me rendre compte de l'importance historique de ce lieu chargé d'histoire.



Vous pouvez lire ou relire , si vous le souhaitez  trois articles consacrés à L.E La Coutûre , ancien maire et grand érudit sur mon blog.




31juillet 1921 : inauguration du poilu à Franchesse

  Ce beau dimanche de juillet 1921, dernier jour du mois, promet d'être un grand jour ,  rompant avec la monotonie de cette belle campag...