lundi 25 mai 2015




UN LANCIER NÉ A 25 ANS !



ARTICLE PARU DANS LE JOURNAL LA GAZETTE DU VILLAGE (PARIS ) LE 12 JANVIER 1912



Après vérification de ma part, il se trouve que le journal s'est trompé de patronyme et qu'il s'agit en fait de Jean Touzet.

Sur les 28 naissances pour cette année 1886 , Jean Touzet a bien été rajouté, hors tableau sur décision du tribunal civil en date  du 10 juillet 1912.

Fort heureusement, la sage-femme Mademoiselle Anna Auclair, bien connue à Franchesse pour  ses qualités d'infirmière ( et pour soigner d'autres maux ... )  était toujours de ce monde et témoigna de la naissance du jeune homme...

Né le 18 novembre 1886 , Jean Touzet s'est éteint le 16 avril 1964 à Limoise ( Allier )

Alexandre Cornieux






dimanche 24 mai 2015


FAURE , NITMAN,VALLÉRIAN , ET REYNAL LES QUATRE ÉCUMEURS DE TRAIN !



Article paru dans le journal le Matin du 15 mars 1908






Frédéric Jacques Jules Vallérian est né le 12 janvier 1857 à la Madeleine, dans le bourg de Franchesse, dans la maison de sa grand mère, Élisa Perceau ( née Grand) .Issu d'une famille de grands propriétaires, ses parents résidaient à Cusset ( allier ) et son père, Jules Vallérian était instituteur de niveau supérieur et directeur de l'école mutuelle de cette même ville.

Vallérian porte les mêmes prénoms que le médecin qui l'a mis au monde , le docteur Jacques Frédéric Saulnier de Franchesse et ce n'est pas un hasard car celui-ci était son oncle ...


Alexandre Cornieux

vendredi 22 mai 2015


PIERRE BRIZON (16mai1878 - 1er août1923 )




C'est sûrement le coeur rempli de bonheur que Louis Brizon ,  jeune cultivateur âgé de 27 ans , domicilié à La Rouche , en cette après-midi du jeudi 16 mai 1878  se rend à la mairie de Franchesse pour y annoncer la naissance de son fils Pierre , né ce matin.
On imagine sans peine la joie de Marie , sa jeune épouse âgée de 17 ans.
Peut être a-t-il été accueilli avec bienveillance par le docteur de La Coutûre , maire de la commune depuis quelques années déjà.
C'est sans doute une grande fierté aussi pour Pierre , le grand-père dont le petit-fils porte son prénom .
 Le 16 juillet 1880 , la famille s'agrandit avec l'arrivée du petit Jules né lui aussi à la Rouche.Vers 1886 , la famille déménage et s'installe  au domaine de la Chapelle; Pierre est alors âgé de 8 ans , Jules le cadet 6 ans.

Enfant , le jeune Pierre fréquente l'école communale de franchesse et déjà se fait remarquer par sa vivacité d'esprit.C'est sans doute son instituteur qui l'incite à poursuivre ses études , une véritable gageure pour un enfant de condition modeste né dans un milieu rural en cette fin du XIXe siècle.
C'est tout naturellement qu'il entre à l'école primaire supérieure.
Il bénéficie d'ailleurs d'une bourse d'étude accordée aux familles modestes en février 1892 :

Extrait du J.O 02/1892

Entré à l'École normale supérieure de Saint-Cloud destinée à la formation des professeurs des Écoles normales d'instituteurs , il est reçu avec brio au concours en1897. C'est à cette époque qu'il est gagné aux idées socialistes et adhère au groupe des étudiants collectivistes . Devenu professeur d'École normale , il sera muté à maintes reprises , successivement aux Écoles normales de Laval , La Rochelle , Alençon ( où il fonde le premier groupe socialiste ) , et Parthenay , ces mutations sans doute subies pour "son attitude un peu trop militante" puisqu'un courrier du ministre de l'Instruction Publique lui sera adressé , lui reprochant son "manque de réserve de langage" imposé aux fonctionnaires ,et plus encore ,aux enseignants.
Brizon professa également dans les écoles professionnelles d'Armentières , de Voiron , Marseille , Narbonne , Clermont-Ferrand , et pour finir Rennes.

En 1906 , il se présente aux législatives à Grenoble mais subit un échec ,sans doute dû à un manque de notoriété dans ce département.Il aura plus de chance sur ses terres de l'Allier puisqu'il sera élu conseiller d'arrondissement sur le canton de Bourbon l'Archambault et le restera jusqu'en 1913.Les conseillers d'arrondissements n'étaient pas rémunérés et leur poste permettait le cumul des mandats notamment parlementaires ; grands électeurs , ils étaient aussi appelés à élire les députés , sénateurs et les conseillers généraux et fixaient le budget ).

Mais c'est véritablement en 1910 ,le 24 avril exactement que commence sa carrière politique lorsqu'il est élu député de l'Allier de la 2eme circonscription de Moulins , avec un score écrasant face au député sortant de l'époque . ( 1er mandat de député du 24/04/1910 jusqu'au 31/05/1914 )

Durant son premier mandat de député ,Brizon fait preuve d'une intense activité ; Membre de plusieurs commissions , notamment en agriculture ,il est présent sur tous les fronts de l'injustice ,et se bat pour la défense des retraites ouvrières et agricoles , s'insurge contre l'impôt colonique qui étouffe les metayers , contre les fermiers généraux qui accaparent la moitié des récoltes et rendent impossible l'accession à la propriété  des cultivateurs.il participe activement à des débats sur l'accaparement des sucres et des alcools ( 1910 ), sur le budget de l'Agriculture , et sur la Loi des Finances. Il critiquera ouvertement la durée du service militaire ( 1910,1912,1913 ). En 1912 , Brizon est élu Maire de Franchesse  et le restera jusqu'en 1919.

Pierre Brizon se fait remarquer assez tôt à la Chambre de députés ; brillant orateur , la parole facile et volubile celui-ci présentait plutôt bien : d'apparence soignée , malgré une voix nasillarde ,( bien de poil , avec une voix caverneuse assez désagréable  comme dira Guillaumin ) ,svelte et élancé , assez grand pour l'époque ( 1m73 ), les interventions du tribun ne passaient pas inaperçues.
Emile Guillaumin , le sage ygrandais , avait  été très ami avec Pierre Brizon mais prendra peu à peu ses distances avec celui-ci , jugeant ses interventions un peu trop ostentatoires à ses yeux.





Orateur abondant ,aussi bien à la tribune du Parlement qu'à celle du Congrès, mais également lors de réunions publiques, Brizon n'en est pas moins un écrivain prolixe .On lui doit de nombreux articles de presse ainsi que différentes brochures politiques : Le Blé rouge , En Bataille , Un précis d'histoire contemporaine en deux volumes , l'Église et la Révolution , La France dans les temps modernes , un volume de l'encyclopédie socialiste la Coopération co-écrit avec Ernest Poisson (qui était un proche de Jaurès et rédacteur à l'Humanité) , une histoire du Travail et des Travailleurs , et l'Apprentissage.

A suivre...

mercredi 13 mai 2015

LE BAPTÊME D'UN ÉGYPTIEN A FRANCHESSE

en  1603 les registres paroissiaux de Franchesse font état du baptême d'un enfant égyptien: 





le vingt-sixième jour de janvier mil six cent et trois, fût baptisé un fils égyptien de Anthoine Simon et de Marguerite Garcelocart, son père et sa mère égyptiens

Girard, curé de franchesse."

Par ce qu'on les croyait venus d'Egypte,les gitans et les bohémiens venus d'Europe étaient appelés égyptiens. D'ailleurs, l'origine du mot gitan tire son nom de egiptano"egyptien". 

on retrouve le terme "egyptien" jusqu'au milieu du 19 e siècle,notamment dans le livre " L'Affaire Madeleine ALBERT",publié en 1913.






Le 20 mars 1811, Madeleine Albert 23 ans de Biozat dans l'Allier, est guillotinée place des Lys à Moulins (actuelle place d'Allier) pour avoir massacré à coups de hache son père et sa mère,et noyé dans le puits sa petite soeur de 4 ans.Son abominable crime aurait été en autre motivé par le fait qu'une égyptienne ,pour deux sous lui aurait prédit que plus tard elle tuerait toute sa famille mais en tirerait une grande fortune...

L'affaire Madeleine Albert n'a pas de lien direct avec Franchesse ,cependant un des jurés d'assises nommé au procès fut Charles-Nicolas Moitié, notaire et maire en la commune de Franchesse.. le monde est vraiment petit...




La très belle signature calligraphique de Charles Nicolas Moitié qui fut 14 années maire de Franchesse (Franchaise ou Franchaize pendant la révolution)du 9 brumaire de l'an 4 du calendrier révolutionnaire ( 31 octobre 1795) au 16 octobre 1809.

source:- AD 03 Franchesse
- Une cause bourbonnaise célèbre : l'affaire Madeleine Albert
-remerciements:  geneacteinsolites.free.fr


geneactinsolites.free.fr

vendredi 8 mai 2015








 Cette" affaire", au demeurant très banale qui s'apparente plus à une querelle de clocher qu'à un secret d'état va pourtant trouver écho auprès des plus hautes instances de l'Etat puisque un courrier sera adressé à  Armand FALLIERES, ( 1 )alors ministre de l'Intérieur puis de la Justice et du Culte... 

Sigismond Lacroix (2) signe de sa plume acerbe cet article.

Alexandre Cornieux


ARTICLE PUBLIE LE 19 FEVRIER 1892 DANS LE JOURNAL LE RADICAL

 


 (1 ) Armand Fallières ( 1841-1931 ) alors ministre de l'Intérieur puis de la Justice et du Culte deviendra le 8eme Président de la IIIe République ( élu le 17 janvier 1906 ).






















 ( 2 ) Sigismond Lacroix, de son vrai nom Zygmunt Krzuzanowski naturalisé français en 1871,est né le 26 mai 1845 à Varsovie.Homme politique apparenté extrême gauche,il devient conseiller municipal de Paris en 1874,Président du Conseil Municipal de Paris en 1881.Il est un fidèle collaborateur et rédacteur au journal Le Radical.Députe de la Seine de 1883 à 1889, il décède le  4 décembre 1909 à Paris.

















31juillet 1921 : inauguration du poilu à Franchesse

  Ce beau dimanche de juillet 1921, dernier jour du mois, promet d'être un grand jour ,  rompant avec la monotonie de cette belle campag...